Virginie Grimaldi aborde le thème difficile d’un parent qui perd la mémoire et nous confie sa douleur entre rires et larmes.
L’héroïne de ce roman accueille chez elle son père, dont l’appartement a été dévasté par les flammes. La cohabitation ne s’annonce pas facile entre ce père marginal et sa fille qui veut à tout prix éviter de se faire remarquer. Mais elle ne tarde pas à comprendre que son papa perd doucement la tête et entre peu à peu dans un autre monde.
Le roman est divisé en plusieurs parties qui correspondent à chaque étape du deuil. Elle décrit la douleur et l’espoir, le déni et le soulagement. Mais surtout, elle raconte comme elle essaie de rattraper le temps avec ce père qui la quitte peu à peu tout en étant toujours auprès d’elle.
Avec son sens de l’humour et sa grande sensibilité, Virginie Grimaldi traite un thème douloureux, presque un mal du siècle. Elle y aborde non seulement la difficulté de voir son parent ne plus être lui-même, mais aussi celle de l’aimer et de regretter le temps perdu, ou encore celle de préserver sa dignité.