J.M.G. Le Clézio

Pour ce premier article dans la rubrique « Conseils de lecture », j’aimerais rendre hommage à un auteur que j’admire depuis l’enfance et qui m’a certainement influencée. Son écriture pleine de poésie et de magie m’a donné le goût de rêver.

Ma rencontre avec les livres de Le Clézio

Le Clézio est incontestablement le tout premier écrivain auquel j’ai envie de rendre hommage. Je lui voue un respect et une admiration sans mesure. Il m’accompagne depuis l’enfance, car il a écrit des livres pour enfants aussi bien que pour adultes. Je devais avoir à peine 10 ans quand j’ai lu Mondo et autres histoires, un livre que j’ai relu récemment. Comme toutes les œuvres de Le Clézio, c’est un livre plein de poésie et de mystère, de sensibilité, de délicatesse. Il recueille différents contes dont les héros sont des enfants qui semblent sortis tout droit d’un rêve. Pourtant, ils nous touchent parce qu’ils décrivent si bien la tristesse et la solitude de notre monde. Le personnage Mondo est un enfant sans racine, sans attache, qui va et vient comme s’il ne faisait pas partie de la réalité. Il est libre, un peu sauvage, et surtout mystérieux. Mais n’est-ce pas triste et effrayant un enfant si indépendant déjà ? Le Clézio excelle dans l’art de décrire la réalité avec poésie et magie.

La poésie de la souffrance

C’est incontestablement une caractéristique que j’admire chez Le Clézio : dans ses romans, le monde ne semble pas tout à fait réel. Il est imprégné de poésie, parfois même de magie. Pourtant, Le Clézio parle de notre réalité, avec ses joies, ses peines et ses souffrances. Mais il sait divinement bien trouver de la poésie dans la douleur. Il sait transporter le lecteur dans le rêve, en décrivant pourtant la misère de notre monde. En écrivant ces lignes, je réalise que cet auteur au talent immense m’a sans doute aidée à trouver la force d’espérer, le courage de continuer, quoiqu’il arrive. Parce que même dans le désespoir, ses personnages sont toujours empreints de beauté et de force.

Une œuvre immense

La bibliographie de Le Clézio est immense et je tombe souvent dans les bibliothèques sur l’un de ses livres que je n’ai pas encore lus. Mais j’en citerai encore deux qui m’ont marquée : La guerre, un roman que j’ai aimé lire quand j’étais adolescente et en révolte contre le monde dans lequel je grandissais. Deux étranges personnages, Béa B. et Monsieur X y décrivent ce monde absurde et effrayant, comme s’ils le découvraient pour la première fois. Le Clézio n’hésite pas à recourir à différentes langues étrangères dans certaines parties de son texte – un régal pour les polyglottes !

Enfin, je citerai Désert, un titre caractéristique du génie de Le Clézio. Sans surprise, le lecteur y trouvera toute la beauté du désert, que le personnage principal, Lalla emportera avec elle jusqu’à Marseille, dans ses souvenirs. Elle ne l’oubliera jamais, malgré la misère de sa nouvelle vie d’immigrée. Là encore, l’héroïne supporte la triste réalité de son quotidien grâce à la poésie qui l’habite, comme si elle ne faisait pas tout à fait partie de ce monde.

Une écriture empreinte de sensibilité

Pour conclure, je dirais que Le Clézio a influencé mes goûts en littérature : j’aime la prose empreinte de poésie. J’aime les œuvres qui dénoncent les incohérences de notre monde, tout en donnant de l’espoir. J’aime quand magie et réalité se rencontrent. Et c’est aussi ce que j’aime écrire, parce que finalement on écrit les livres qu’on aimerait lire !

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